Comprendre les fondamentaux : scanner 3D mobile vs statique
La numérisation 3D d’un bâtiment repose fondamentalement sur deux familles technologiques : les scanners 3D mobiles (également appelés « dynamiques ») et scanners 3D statiques. Ces équipements, bien qu’issus du même principe de captation — le scan laser et la génération d’un nuage de points —, se distinguent considérablement par leur usage, leur fonctionnement et leur performance selon le contexte du relevé.
Un scanner 3D statique est monté sur trépied, réalise des mesures point par point à partir d’un poste fixe, et fournit une précision millimétrique idéale pour les relevés architecturaux exigeants ou les analyses structurelles. En face, le scanner mobile tel que le NAVVIS VLX 3, porté à l’épaule ou intégré à un casque, enregistre des données en continu lors d’un déplacement, avec une grande fluidité. Cette technologie permet une captation rapide, notamment dans les grands volumes, les bâtiments complexes ou les zones difficiles d’accès.
Les deux approches reposent sur des capteurs laser couplés à des caméras RVB ou HDR, produisant des livrables en noir et blanc ou en couleur, adaptés à différents usages (visite virtuelle, maquette BIM, plans 2D, etc.). Alors que la solution statique, comme le Trimble X9, se distingue par sa stabilité sur site et ses performances géométriques, le scanner mobile séduit par son ergonomie, sa maniabilité et sa capacité à capturer sans interruption des zones vastes en un temps réduit.
Dans le domaine du diagnostic immobilier et du relevé architectural, le choix dépend fortement du projet : cartographier une usine de 10 000 m², scanner les circulations techniques d’un hôpital, ou relever les volumes d’un immeuble haussmannien ne requiert pas les mêmes ressources. À Paris ou Toulouse, les équipes de Guyenne Études utilisent ces deux types de scanners en fonction de la nature géométrique du bâtiment, des délais et du niveau de précision attendu en sortie (LOD 200 à LOD 300 notamment).
Avantages et limites : quelle technologie pour quel besoin ?
Chaque technologie de relevé laser 3D possède ses forces, mais aussi ses contraintes, qu’il est essentiel de comprendre pour orienter le choix méthodologique de votre projet.
Les atouts du scanner 3D mobile
Les scanners mobiles, comme le NAVVIS VLX 3, sont conçus pour accélérer le processus de captation. Portés par l’opérateur en déplacement, ils enregistrent l’environnement en temps réel grâce à un système SLAM (Simultaneous Localization and Mapping), évitant ainsi les redondances de pose et les interruptions de scan. Cette technologie garantit :
- Un gain de temps significatif : jusqu’à 10 fois plus rapide qu’un relevé statique dans les espaces complexes ou étendus ;
- Une excellente accessibilité : idéal pour les combles, caves techniques, circulations étroites, locaux industriels encombrés ;
- Un confort d’utilisation : plus léger et ergonomique, il réduit la fatigue de l’opérateur sur site ;
- Une restitution optimisée : donnée traitée rapidement via des plateformes cloud sécurisées, compatible BIM.
Les scanners mobiles s’imposent ainsi dans les projets de rénovation rapide, états des lieux techniques, repérage d’amiante ou d’infrastructures avant travaux.
Les points forts du scanner 3D statique
Les scanners statiques, comme le Trimble X9, restent la référence pour des projets à forte exigence de précision. Ils sont recommandés lorsqu’il s’agit de produire des plans d’architecte fiables à quelques millimètres près, ou d’exporter un nuage prêt pour la modélisation dans Revit, ArchiCAD ou AutoCAD.
Les bénéfices sont multiples :
- Une précision géométrique inégalée : idéale pour pilotage en SST, calculs de surfaces, modélisation BIM LOD 300+ ;
- Des images HDR nettes : captation fidèle même en faible luminosité ;
- Des scans stabilisés : parfait pour les grandes hauteurs sous plafond, verrières, façades, ou structures en mouvement limité ;
- Une compatibilité accrue : flux de production optimisé pour les logiciels métiers d’architecture ou de coordination technique.
En revanche, leur emploi exige souvent plus de temps sur site, des espaces dégagés pour le trépied et une planification précise des stations d’acquisition.
Choix technologique selon les contraintes terrain
La sélection du matériel dépend aussi de paramètres pratiques liés au bâtiment :
- Surface à couvrir : les scanners mobiles sont adaptés aux grandes superficies (>1 000 m²) ;
- Complexité des circulations : gain de temps en environnement cloisonné ou linéaire (EHPAD, hôpitaux, hôtels) ;
- Luminosité intérieure : avantage aux scanners HDR pour les zones sombres ou sans accès électrique ;
- Accès physique : le mobile assure une captation même dans les zones inaccessibles au trépied.
Chez Guyenne Études, nous adaptons systématiquement la technologie employée aux contraintes opérationnelles : un relevé laser complet de copropriété, un scan 3D pour audit énergétique ou encore une maquette BIM patrimoniale bénéficieront parfois d’une approche hybride intégrant les deux type de scanners pour garantir à la fois visibilité, précision et rapidité.
Choisir la bonne solution pour votre projet
Déterminer si un scanner 3D mobile ou statique est le plus adapté à votre projet dépend avant tout de vos objectifs techniques, de la nature du bâtiment à numériser, du niveau de détail attendu (LOD 200 à LOD 300+) et de vos impératifs de délais ou d’accès. Chez Guyenne Études, chaque mission est cadrée par ces critères clés afin de maximiser la qualité des données — tout en respectant les contraintes de maîtrise d’ouvrage ou de chantier.
Quel scanner pour quel type de projet ?
Pour un projet de rénovation à échéance courte ou pour un audit énergétique sur un bâtiment tertiaire, le scanner 3D mobile offre un rendement optimal. Grâce à son agilité, les grandes surfaces ou zones cloisonnées (hôtels, bureaux, hôpitaux) sont relevées en quelques heures, avec une précision suffisante pour la plupart des usages techniques ou réglementaires.
À l’inverse, pour des plans de détails architecturaux dans le cadre d’un dépôt de permis, ou pour une modélisation BIM patrimoniale à haute valeur ajoutée, l’usage d’un scanner statique reste incontournable. Sa précision millimétrique permet une reconstruction fiable des structures complexes : charpentes anciennes, régularité des façades, courbures ou affaissements.
L’approche hybride : la synergie des deux technologies
Dans nombre de situations, l’approche mixte s’impose comme la meilleure stratégie. En combinant un scanner mobile comme le NAVVIS VLX 3 pour son efficacité sur les circulations et les annexes, et un scanner statique comme le Trimble X9 pour les zones à forte exigence de précision, on obtient un jumeau numérique complet et cohérent, traité ensuite dans les standards BIM en LOD 200 ou LOD 300.
Cette méthode combinée est régulièrement adoptée par nos équipes pour des opérations de réhabilitation globale, où les contraintes de temps ne doivent pas compromettre la qualité géométrique des données. Elle permet également de réduire les coûts de captation tout en sécurisant la restitution BIM finale.
Étude de cas : scan 3D d’une copropriété haussmannienne
À Paris, Guyenne Études a récemment conduit un relevé complet d’un immeuble de six étages dans le cadre de travaux de réfection de toiture et d’études de charge. L’intérieur — couloirs, cages d’escalier, caves — a été capté via un scanner mobile NAVVIS pour optimiser les temps d’intervention. En parallèle, les façades et combles ont été modélisés au Trimble X9, garantissant des mesures compatibles avec les calculs structurels à réaliser en sous-traitance par un bureau d’étude partenaire.
Résultat : un nuage de points intégral en couleurs HDR exploité pour la modélisation Revit, avec des plans 2D générés en DWG et PDF en moins de 10 jours ouvrés. Ce type d’intervention illustre parfaitement l’apport combiné des deux approches dans une logique de performance et de fiabilité architecturale.
Budget, rentabilité et accompagnement professionnel
Investir dans un relevé laser 3D, qu’il soit mobile ou statique, représente une décision stratégique. Le coût de la prestation est étroitement lié à plusieurs facteurs : superficie à couvrir, niveau de détail requis (LOD), accessibilité du site et livrables attendus.
Quel coût pour un relevé 3D ?
Chez Guyenne Études, le coût moyen d’un relevé laser oscille entre 1 € HT et 5 € HT par m², en fonction des équipements mobilisés et des fichiers à produire (nuage brut, orthophotos projetées, plans DWG, modèle 3D BIM…).
Un scanner mobile permet souvent de réduire les coûts pour de grandes surfaces homogènes (bureaux, halls logistiques), tandis que les scanners statiques, plus lents mais plus précis, sont réservés aux missions à forte valeur ajoutée comme le calcul de structures ou la valorisation de patrimoine.
Optimiser l’investissement
La rentabilité d’un relevé dépend également de l’usage final. Anticiper les besoins en modélisation (Revit, AutoCAD, SketchUp), intégrer les livrables dans des projets de rénovation énergétique ou de mise en conformité réglementaire (décret tertiaire, accessibilité PMR) maximise le retour sur investissement.
De même, choisir la bonne restitution — noir et blanc, HDR ou couleurs RVB — permet d’ajuster le budget sans sacrifier la lisibilité ou la compatibilité BIM. Guyenne Études propose des packs modulables qui tiennent compte de ces exigences, avec accès sécurisé à toutes les données depuis notre plateforme cloud dédiée.
Un accompagnement expert à chaque étape
La réussite d’un scan 3D repose autant sur la technologie employée que sur l’expertise des opérateurs. Nos techniciens certifiés vous accompagnent de A à Z — depuis la phase de diagnostic technique jusqu’à la modélisation sur mesure LOD 200 ou LOD 300, en passant par l’assemblage, le nettoyage et la conversion des nuages de points.
Guyenne Études collabore aussi avec des partenaires reconnus comme OMETSA, acteur de référence dans le relevé patrimonial et industriel, pour garantir à chaque client une réponse calibrée, conforme aux standards de l’architecture et de la construction durable.
Vous souhaitez obtenir un devis pour la numérisation 3D d’un bâtiment à Paris, Toulouse ou ailleurs en France ? Notre équipe est à votre disposition pour évaluer vos besoins, arbitrer entre scanner mobile et statique, et construire une prestation précise, rentable, et à forte valeur technique.
Quelle est la différence entre un scanner 3D mobile et un scanner statique ?
Le scanner 3D mobile – aussi appelé scanner dynamique – permet de capturer l’environnement en se déplaçant, offrant une grande rapidité et une agilité précieuse dans les contextes complexes (couloirs, caves, zones encombrées). À l’inverse, le scanner 3D statique reste positionné sur trépied et effectue un balayage point par point avec une précision millimétrique inégalée. Ce dernier convient mieux aux exigences architecturales élevées ou aux ouvrages patrimoniaux où chaque détail compte.
Quel scanner 3D choisir pour un projet de rénovation en milieu occupé ?
Pour un projet en milieu occupé, comme la réhabilitation d’un hôtel ou d’un bâtiment tertiaire en activité, le scanner 3D mobile est souvent la solution idéale. Il permet un relevé rapide, discret et sans interruption des services. Chez Guyenne Études, nous utilisons notamment le NAVVIS VLX 3, capable de numériser plusieurs étages en quelques heures avec restitution en LOD 200 pour lancement rapide d’une maquette BIM.
Quels sont les avantages d’un scanner 3D statique pour l’architecture ?
Le scanner statique, tel que le Trimble X9, garantit une précision métrique indispensable pour des relevés de façade, l’étude de charpentes anciennes ou la réalisation de plans destinés à un dépôt de permis. Il est privilégié lorsque la qualité géométrique est cruciale, comme dans les projets de rénovation patrimoniale ou d’analyse structurelle. Nous utilisons régulièrement cette technologie pour livrer des modèles 3D parfaitement conformes aux exigences de l’urbanisme et du LOD 300.
Pouvons-nous combiner les deux technologies dans un même projet ?
Oui, et c’est souvent la meilleure approche. En combinant scanner mobile et scanner statique, nous tirons parti de la rapidité du relevé dynamique et de la précision du mode fixe. Cette méthode hybride est particulièrement efficace sur des sites complexes ou étendus, comme les copropriétés anciennes ou les campus hospitaliers. Guyenne Études applique régulièrement cette stratégie pour offrir un jumeau numérique complet, fiable et exploitable sous Revit ou ArchiCAD.
Quel est le coût d’un relevé 3D mobile ou statique ?
Le tarif varie selon la surface, le niveau de détail souhaité (LOD 200, LOD 300), et les configurations techniques du site. En moyenne, le prix oscille entre 1 € et 5 € HT/m². Le scanner mobile est souvent plus économique sur les grands volumes homogènes, tandis que le statique s’impose pour une précision géométrique maximale. Un projet de 1 000 m² peut ainsi être modélisé pour un budget maîtrisé de 2 500 € HT avec génération de plans 2D et modèle BIM.
Quel niveau de rendu peut-on attendre d’un scan 3D ?
En fonction de vos besoins, nous livrons un nuage de points brut ou traité, des orthophotos, plans DWG, fichiers IFC ou maquettes BIM exploitables dans Revit. La restitution peut se faire en noir et blanc, en RVB ou en HDR pour des rendus photoréalistes. Pour tout projet de rénovation, d’audit structurel ou de modélisation patrimoniale, Guyenne Études adapte le format et le niveau de détail aux exigences de votre cahier des charges.
Besoin d’aide pour choisir entre scanner mobile et statique ? Nos experts sont à votre écoute pour établir une stratégie de numérisation 3D sur mesure, adaptée à votre bâtiment et à vos objectifs techniques. Demandez votre devis personnalisé.